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Coup de théâtre ! La cour d'appel de Versailles qui devait rendre sa décision dans l'affaire judiciaire visant Laurent Brosse, maire Horizons de Conflans-Sainte-Honorine et conseiller départemental des Yvelines l’a retardé hier d’une semaine. Condamné en première instance à douze mois de prison avec sursis et cinq ans d'inéligibilité pour harcèlement moral et agression sexuelle envers son ancienne compagnie, Laurence Brosse devra attendre une semaine supplémentaire. Son avenir politique aura donc lieu le lundi 24 novembre. La justice devra déterminer si elle confirme ou infirme la décision précédente, alors que les élections municipales des 15 et 22 mars 2026 approchent à grands pas.
Pour Laurence Brosse, la situation est limpide. Soit la cour d'appel confirme la peine d'inéligibilité, et il sera obligé de quitter sans délai ses fonctions de maire ainsi que son mandat de conseiller départemental, soit elle l’infirme et rien ne s’oppose à ce que le maire de Conflans-Sainte-Honorine soit candidat à sa propre succession.
Les faits reprochés concernent des violences, du harcèlement et une agression au sein de la sphère privée, entretenant un débat entre la vie publique et la vie privée de l'élu. Durant l'audience en appel tenue le 13 octobre, l'élu avait confié ses actes tout en rejetant certains éléments du dossier. Âgé de 39 ans, avocat de profession, Laurent Brosse continue de plaider pour une distinction entre ses fonctions d'élu et sa vie personnelle.