
Aux Alluets-le-Roi, la communauté scolaire fait face à une situation alarmante depuis la panne de la chaudière de l'école primaire, survenue début octobre. Faute de solution immédiate, les enfants et les enseignants supportent des températures de 15°C le matin et 17°C au mieux, malgré l'usage de chauffages d'appoint, des températures bien en-dessous des recommandations de l'Agence Nationale pour l'Amélioration des Conditions de Travail qui préconise environ 21°C pour un environnement scolaire sain et propice à l'apprentissage.
Parents et enseignants témoignent de difficultés croissantes : plusieurs enfants absents pour cause de maladie aggravée par le froid, des enseignants contraints d'assurer les cours dans des conditions précaires, et une inquiétude généralisée de voir cette situation perdurer tout l'hiver. Pour de jeunes élèves, ces températures non adaptées constituent un risque sanitaire et un frein à la concentration et au bien-être.
La mairie, confrontée à des délais logistiques et administratifs de 8 à 9 mois pour remplacer la chaudière, reste démunie face à l'urgence. Parents et personnel éducatif s'interrogent : « Devons-nous attendre que la santé des enfants et de l'enseignante soit davantage compromise avant d'agir ? », déplore une mère dont la fille souffre déjà de problèmes de santé liés aux conditions glaciales.
Face à l'urgence, plusieurs solutions existent, dont l’installation d’une chaufferie mobile ou de groupes électrogènes sans attendre l'installation de la nouvelle chaudière. Des prestataires spécialisés peuvent intervenir en moins de 24h pour garantir un confort thermique adapté.
Les familles des Alluets-le-Roi, soutenues par la communauté éducative, lancent un appel pressant à la mairie pour la mise en œuvre rapide de solutions temporaires et l'accompagnement des élèves vulnérables. Envisager un hiver sans mesure d'urgence mettrait en péril la santé et le parcours scolaire des écoliers.