
Un pêcheur est mort ce dimanche après une chute dans la Seine, sur la commune de Saint-Martin-la-Garenne. L'accident s'est produit vers 15 h 20 au niveau du bras de Guernes, à proximité du chemin du Barrage, un secteur très fréquenté par les amateurs de pêche, notamment des carnassiers comme le silure, un géant d’eau douce qui peut atteindre plus de 2 mètres et frôlé le quintal.
D’après les éléments recueillis sur place, l'homme aurait chuté de son embarcation pour une raison encore indéterminée. À l'arrivée des secours, la victime n'était plus en surface, ce qui a nécessité l'intervention immédiate d'une équipe de plongeurs.
Vingt-deux sapeurs-pompiers ont été mobilisés sur cette opération, dont des plongspécialistes formés aux interventions en milieu fluvial. Les
équipes ont réussi à localiser puis extraire le pêcheur de l'eau avant de débuter de longues manœuvres de réanimation sur la berge.
Malgré les efforts des secours, l'homme, en arrêt cardio-respiratoire au moment de sa prise en charge, n'a pas pu être réanimé. Le décès a été constaté sur place par les services médicaux engagés aux côtés des pompiers.
Une enquête de gendarmerie a été ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de cette chute mortelle, notamment les conditions de navigation de l'embarcation et la présence éventuelle d'un équipement de sécurité individuel. Les
gendarmes de secteur, habitués à intervenir sur la boucle de Moisson-Guernes, ont procédé aux premières constatations et auditions des témoins.
Le bras de Guernes, où s'est produit le drame, est un bras de Seine encadré par des aménagements hydrauliques et des chemins de halage, régulièrement fréquenté par les pêcheurs de loisirs. Cette portion du fleuve est également connue pour la présence de courants et de zones profondes liées aux ouvrages de barrage situés en aval.
Les autorités recommandent aux usagers de la Seine de porter systématiquement un gilet de sauvetage, même lors de sorties de pêche de courte durée ou à proximité des berges.
Il est également conseillé de vérifier l'état de son embarcation, les conditions météorologiques et de ne jamais pratiquer seul dans les secteurs où les courants peuvent être imprévisibles.
Chaque année, plusieurs interventions concernent des chutes accidentelles en milieu aquatique, notamment sur la Seine, qui traversent le département sur près de 100 km.