Jugé par le tribunal correctionnel de Versailles, un homme de 37 ans, entraîneur de boxe à Trappes et professeur d'espagnol en collège ainsi qu'à l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ), a été condamné à huit mois de prison avec sursis pour atteintes sexuelles sur deux mineures.
L'affaire a débuté en 2024, lorsqu'une lettre anonyme, envoyée par une ancienne compagne du prévenu, est envoyée à la mairie de Trappes. Le courrier fait état de comportements suspects de l'entraîneur avec une adolescente mineure, ce qui a déclenché une enquête.
Les policiers mettent alors au jour une série de messages explicites envoyés par le coach à un élève, également membre de son club de boxe. Parmi ces SMS relevés par la justice, certains évoquent directement des volontés sexuelles. Les enquêtes révèlent aussi un baiser échangé entre l'adolescente et son entraîneur à la sortie d'un entraînement.
Lors de l'instruction, une autre jeune fille du club témoigne. Raccompagnée régulièrement par l'homme en voiture après les séances, elle indique avoir subi une fellation, qu'elle qualifie de « consentie », tout en soulignant qu'il s'agissait d'un comportement inapproprié au regard de l'âge de l'adulte et de son statut d'entraîneur. Après cet épisode, l'adolescente a arrêté de participer aux cours de boxe.
Parallèlement à son rôle d'entraîneur sportif, le prévenu exerçait comme professeur d'espagnol dans un collège et donnait également des cours à l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.