Faits divers
Sartrouville

‍Sartrouville : Un trentenaire condamné pour la détention de 4 500 vidéos pédopornographiques

Un trentenaire de Sartrouville a été condamné après la saisie de milliers de fichiers pédopornographiques à son domicile. Il écope de trois ans de prison, dont deux avec sursis.
Photo d'illustration
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Date de publication:
1/12/2025
Dernière modification:
1/12/2025

Un homme de 30 ans a été condamné après la découverte de milliers de fichiers pédopornographiques stockés sur son matériel informatique, à la suite d'une enquête menée par les policiers du commissariat de Sartrouville. L'affaire a été révélée lorsqu'un colocataire s'est présenté au commissariat pour signaler des vidéos suspectes trouvées sur l'ordinateur du mis en cause.

En explorant les dossiers de l'ordinateur, les proches sont tombés sur des contenus mettant en scène des mineurs, ce qui a conduit les deux ex-compagnes à déposer une plainte pour atteinte à l'intimité de la vie privée. Le signalement a permisl'ouverture d'une enquête par le groupe des violences aux personnes, spécialisé dans ce type de dossiers sensibles.

Une perquisition qui révèle 4 500 vidéos

Les enquêteurs ont perquisitionné le domicile du trentenaire et saisi plusieurs supports numériques, ensuite confiés à l'OFAC 78 pour une analyse approfondie. Les
expertises ont mis en évidence plus de 4 500 vidéos, de nombreuses images à caractère pédopornographique et des écrits de même nature, confirmant l'ampleur de la collection illicite.

Interpellé à l'issue des enquêtes, l'homme a été placé en garde à vue puis entendu sur les faits.
Il a reconnu la détention des contenus pédopornographiques, entraînant la conservation de ces fichiers depuis des années.

Condamnation en comparaison immédiate

Présenté devant le tribunal de Versailles en comparaison immédiate, le prévenu a été condamné à trois ans de prison, dont deux ans assortis d'un sursis probatoire renforcé d'une durée de trois ans. Cette peine s'accompagne d'obligations de travail ou de formation, d'un suivi psychologique et psychiatrique, ainsi que du remboursement des sommes dues au Trésor public, l'exécution provisoire étant ordonnée.

L'homme se voit également interdire définitivement toute activité professionnelle ou bénévole impliquant un contact habituel avec des mineurs et est inscrit au fichier judiciaire national automatisé des auteurs d'infractions sexuelles et violentes (FIJAIS). 

Protection des victimes et prévention

Les faits ont conduit les enquêteurs à s'intéresser aussi à de possibles atteintes à l'intimité de la vie privée de ses anciennes compagnes, rappelant que la diffusion ou la conservation sans consentement d'images intimes constituent un délit distinct. Les
autorités soulignent l'importance de signaler immédiatement tout contenu suspect découvert sur un matériel informatique partagé, que ce soit auprès de la police, de la gendarmerie ou via les plateformes officielles de signalisation en ligne.

Pour les familles, cette affaire illustre la dimension numérique d'une partie des violences sexuelles et la nécessité de renforcer la vigilance autour des usages d'Internet, des réseaux sociaux et du stockage de données. Les services spécialisés rappellent que la lutte contre la pédopornographie repose sur une coopération étroite entre les enquêteurs, la justice, les hébergeurs de contenus et les citoyens qui osent alerter lorsqu'ils sont témoins de faits graves.

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