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La permanence récemment inaugurée de Karl Olive, ancien maire et aspirant à le redevenir sous la bannière « KO 2026 », a été la cible de dégradations dans la nuit de vendredi à samedi : des autocollants « Poissy avant tout 2026 » ont été apposés sur les vitrines du local. Des autocollants qui ont aussi été apposés sur du matériel urbain.
Face à ces actes de vandalisme, Karl Olive a immédiatement annoncé son intention de déposer plainte, dénonçant une atteinte à la démocratie locale et déclarant que les vitres « ont été abîmées ».
L’affaire prend une nouvelle tournure, quand Mathieu Paranthoën, chef de file de l’union de la gauche et figure du mouvement « Mieux Vivre Poissy », met en cause la légalité de la vitrophanie du local « KO 2026 ». Selon lui, l’apposition d’affiches de grande taille sur la devanture est contraire au code électoral. Le collectif a saisi la préfecture et la Commission Nationale des Comptes de Campagne et des Financements Politiques (CNCCFP), invoquant le respect scrupuleux de la législation.
Karl Olive, pour sa part, se défend en affirmant avoir consulté les autorités administratives et s’appuie sur une jurisprudence récente — critiquée par ses opposants — qui ne considérerait pas ces pratiques comme formellement illégales.
La question du ou des instigateurs de « Poissy avant tout 2026 » reste entière : le groupe agit dans l’anonymat et n’a pas revendiqué publiquement ces actions. Cette stratégie opaque rappelle celle d’autres collectifs citoyens ou opposants agissant dans la clandestinité sur des questions de politique locale.