‍Mantes-la-Jolie : Sept ans de prison pour les cambrioleurs d'une mère et ses deux enfants au Val-Fourré

Une nuit d'angoisse s'est transformée en affaire judiciaire exemplaire pour deux hommes de 25 et 32 ​​ans, jugés à Versailles après un violent braquage survenu à Mantes-la-Jolie. Le tribunal judiciaire a prononcé lundi une peine de sept ans de prison ferme , assortie d'un mandat de dépôt immédiat.

Les faits remontent au lundi 4 novembre dernier à 1h45 . Ce soir-là, une mère de famille et ses deux jeunes enfants dormaient paisiblement dans leur appartement de la rue Blaise-Pascal , au cœur du quartier du Val-Fourré à Mantes-la-Jolie .

Deux individus ont alors forcé la porte du logement avant de menacer la jeune femme, gaz lacrymogène en main , pour obtenir de l'argent. L'un d'eux n'a pas hésité à la saisir violemment , sous les yeux terrifiés des enfants. Une scène d'une extrême brutalité que les victimes ne sont pas prêtes d'oublier.

Aussitôt prévenus, les services de police de Mantes-la-Jolie ont engagé un dispositif rapide. Moins d'une heure plus tard, deux suspects ivres, correspondant au signalement, ont été repérés et interpellés à proximité.

Armés malgré leur état d'ébriété

Lors de la fouille, les policiers ont découvert sur le plus âgé, 32 ans , un poing américain et une bombe lacrymogène vide . Ce dernier faisait déjà l'objet d'un contrôle judiciaire , lui interdisant de sortir la nuit. Son complice, âgé de 25 ans , a tenté de fuir avant d'être maîtrisé.

Placés en garde à vue , les deux hommes ont présenté des versions confuses. L'un est resté muet , l'autre a affirmé ne se souvenir de rien de la nuit des faits, en raison de son ivresse.

Condamnation exemplaire 

La victime, très marquée psychologiquement, s'est vue accorder une interruption temporaire de travail (ITT) de quatre jours et a formellement reconnu ses agresseurs sur des photographies d'identité.

Jugés en comparaison immédiate au tribunal judiciaire de Versailles , les deux prévenus ont été condamnés à sept ans de prison ferme . Le tribunal a souligné la gravité des faits , le traumatisme subi par la famille , et la récidive partielle de l'un des prévenus.