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Lundi soir vers 20 h, une femme de 72 ans a appelé les pompiers depuis son pavillon situé aux Mureaux, affirmant avoir été violée et dépouillée à son domicile. Les secours ont immédiatement prévenu la police, qui s'est rendue sur place et a pris en charge la victime, très choquée.
Selon les premiers éléments recueillis, l'attaque s'est produite alors que le septuagénaire s'apprêtait à fermer une fenêtre donnant sur son jardin. Un individu s'est brusquement introduit dans le logement, transformant cette soirée ordinaire en véritable cauchemar pour la résidente des Mureaux.
D'après le récit de la victime, l'homme l'a poussé à l'intérieur de la maison avant de la frapper, puis de la traîner jusqu'à sa chambre. Il l'aurait ensuite ligotée avec des liens trouvés sur place, puis plaquée au sol pour lui enlever ses vêtements et la violer.
L'agresseur aurait pris soin de dissimuler son visage sous un masque médical détail que le septuagénaire a pu préciser aux enquêteurs malgré le traumatisme. Après les faits, il a pris la fuite, laissant la victime ligotée et en état de choc.
Avant de quitter les lieux, l'intrus aurait fouillé le pavillon et emporté plusieurs objets personnels. La victime a déclaré aux policiers le vol de bijoux, de son portable, des clés de son domicile et de sa voiture ainsi que d'un sac à dos, le préjudice global étant encore en cours d'évaluation.
Les enquêteurs poursuivent les investigations afin de préciser le mobile exact de l'agresseur et de retracer son parcours avant et après les faits.
Blessée au dos, à l'épaule et aux poignets, la septuagénaire a été transportée au centre hospitalier de Meulan pour y recevoir des soins et bénéficier d'un accompagnement médico-psychologique. Ses blessures au poignet résulteraient d'une lutte avec son agresseur au moment de l'intrusion.
Sur place, les policiers ont procédé à de nombreux relevés et constatations techniques afin de recueillir un maximum de traces et d'indices dans le pavillon. Le parquet de Versailles a confirmé l'ouverture d'une enquête en flagrance confiée à la brigade criminelle de Versailles pour des faits de « viol », « séquestration » et « violences » sur personne vulnérable, l'auteur présumé étant activement recherché et son signalement massivement diffusé.