Versailles: La 5e soirée Électro sous surveillance pour le bruit
Le Château de Versailles va vibrer ce soir au rythme de la 5e édition de Versailles Électro, une soirée électro exceptionnelle qui transformera les terrasses du monument en dancefloor géant de 20 h à minuit. À l'affiche cette année : Bob Sinclar, figure emblématique de la French touch, accompagné du chanteur Steve Edwards, du duo Miss Kittin & The Hacker, de Sasson & Soubeiran en B2B, et de DJ Yellow pour ouvrir la soirée.
Depuis plusieurs années, Versailles accueille des artistes majeurs de la scène électro et pop : Kavinsky, Bon Entendeur, Radio Cargo ou encore Nathalie Duchene se sont déjà produits lors des précédentes éditions, perpétuant la tradition de fêtes spectaculaires dans ce lieu chargé d'histoire.
Pour autant, ces moments de musique électro et pop ne sont pas mis sur pied de façon anarchique mais au contraire placés sous haute-surveillance, notamment pour le volume sonore qu'ils engendrent.
Des mesures réglementaires sont prévues pour limiter le bruit lors d'événements diffusant du son amplifié, comme Versailles Électro, afin de protéger les riverains proches du site. La réglementation impose notamment :
- La réalisation d'une étude d'impact des nuisances sonores avant l'événement, prenant en compte l'aménagement du système de sonorisation et son impact sur les logements voisins, qu'ils soient contigus ou non au site.
- Le respect de niveaux sonores maximums : le niveau moyen ne doit pas dépasser 102 dB(A) et l'émergence (différence entre le niveau sonore ambiant et celui généré par l'événement) ne doit pas dépasser 3 dB(A) la nuit pour les riverains.
- L'obligation d'informer le public, de mettre à disposition des protections auditives, d'enregistrer et d'afficher les niveaux sonores, et de créer des zones calmes lors de l'événement.
- Le contrôle par les autorités locales en premier lieu la mairie et la préfecture et la possibilité de sanctions en cas de non-respect de la réglementation, voire la suspension de l'activité si nécessaire.
