Mézy-sur-Seine/Oinville-sur-Montcient : 7 blessés lors de l’évacuation d'une rave-party illégale

Une rave-party clandestine s'est terminée dans la tension, tôt ce samedi 1er novembre, sur la zone rurale à la frontière de Mézy-sur-Seine, où la police nationale est compétente, et Oinville-sur-Montcient, que se trouve en secteur gendarmerie. Entre 200 et 400 fêtards, selon les autorités, s'étaient installés la veille, défiant un arrêté préfectoral interdisant tout rassemblement musical non autorisé dans le département. L'événement, organisé sur un terrain agricole privé, a rapidement alerté les riverains et les élus locaux, des inquiétudes du bruit, du stationnement anarchique et de l'impact sur la tranquillité publique.

Intervention des forces de l'ordre et incidents

Les services de l'État, rapidement prévenus, ont engagé plusieurs unités de gendarmerie et une compagnie de CRS pour encadrer l'opération d'évacuation. Si une partie des participants a accepté la dispersion dès la coupure du son, une cinquantaine d'irréductibles a refusé de quitter le site. Selon la préfecture des Yvelines, la situation a dégénéré vers 5h30, des projectiles ayant été lancés en direction des forces de l'ordre. Face à l'agressivité croissante et au maintien illicite du rassemblement, les forces de l’ordre ont dû procéder à une intervention ferme vers 6h30, aboutissant finalement à la rave vers 11h30 ce samedi matin.

Bilan humain et sécuritaire

Au total, le bilan fait état de sept blessés légers, dont trois policers et quatre participants. Aucun grave blessé n’est toutefois à déplorer. Ces interventions permettent de garantir la sécurité de tous, tout en soulignant l'importance du respect de la législation en vigueur concernant les rassemblements festifs non déclarés, particulièrement dans le contexte des arrêtés préfectoraux en vigueur dans les Yvelines jusqu'à la fin de l'année 2025.

Mesures de prévention

Le préfet a salué la réactivité des services engagés tout au long de la nuit. Un rappel a également été communiqué au public : la participation à ce type de manifestation expose à des risques juridiques, sanitaires et sécuritaires. Par ailleurs, la vigilance reste de mise pour prévenir tout nouveau rassemblement sauvage dans la région.