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Dimanche, un bus a été dérobé dans un dépôt de Mantes-la-Jolie. Grâce au système de géolocalisation embarqué, le véhicule a rapidement été localisé alors qu’il se trouvait à Buchelay, où il est finalement resté bloqué dans une impasse, rue de l’Église. Interpellé sur place, le conducteur, âgé de 25 ans, a été arrêté sans opposer de résistance.
Cette affaire rappelle plusieurs vols de bus survenus dans les Yvelines ces dernières années, où la facilité d’accès à certains dépôts malgré les dispositifs de sécurité suscite une inquiétude grandissante. Par exemple, en mai 2024, un bus Mercedes-Benz Citaro avait été subtilisé au même dépôt de Mantes-la-Jolie et retrouvé trente kilomètres plus loin à Pacy-sur-Eure. Le conducteur, un jeune homme de 19 ans, avait expliqué une forme de « fascination pour les bus » et avait été condamné à six mois de prison.
Les vols de bus dans la région sont souvent motivés par des actes de vandalisme ou des virées improvisées, mais ils posent surtout un problème de sécurité publique et de coût pour les entreprises de transport.
Après leur récupération, les bus volés sont souvent soumis à une expertise pour évaluer les dommages éventuels. S’ils restent en état de fonctionner, ils sont remis en service rapidement pour limiter l’impact sur le service public. Dans d’autres cas, ils peuvent être envoyés au recyclage ou transformés en pièces détachées si les réparations s’avèrent trop coûteuses. Certains anciens bus, après leur réforme, sont recyclés ou donnés à des associations, tandis que les véhicules hors d’usage sont démantelés par des centres spécialisés qui traitent les véhicules hors d’usage (VHU) pour valoriser les matériaux recyclables.