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Aux Mureaux, le futur centre d’intervention et de secours vient de franchir une nouvelle étape symbolique avec la confirmation officielle de son lancement de chantier pour 2026.
Sur le site même de la future caserne, le président du Conseil départemental des Yvelines, Pierre Bédier, a réaffirmé l’engagement du Département malgré les difficultés financières aux côtés des sapeurs-pompiers, en présence de François Garay, maire des Mureaux, de Suzanne Jaunet, présidente du SDIS 78, et de Cécile Zammit-Popescu, maire de Meulan-en-Yvelines et présidente de GPS&O.
Le futur centre de secours doit remplacer l’actuelle caserne, devenue trop exiguë et moins adaptée aux besoins opérationnels, sur un site situé à proximité du pôle Léo-Lagrange, au cœur du bassin de vie muriautin.
L’opération porte sur un bâtiment moderne, d’environ 3 300 à 3 800 m², pour un montant d’investissement de plus de 15 millions d’euros financé majoritairement par le Conseil départemental.
Les élus ont rappelé que, malgré un contexte budgétaire tendu, la sécurité des Yvelinois et le soutien au Service départemental d’incendie et de secours des Yvelines (SDIS 78) demeurent des priorités, le Département restant le principal contributeur au budget du SDIS avec plus de 60 millions d’euros versés chaque année.
Le nouveau centre doit offrir de meilleures conditions de travail, une remise pour une vingtaine d’engins, des espaces de formation, d’hébergement et une tour d’exercices, afin de répondre à la hausse des interventions sur le secteur.
Les premières annonces de création d’une nouvelle caserne aux Mureaux remontent à 2018, avec un calendrier initial qui visait une mise en service autour de 2021.
Différents ajustements techniques, financiers et administratifs ont retardé le projet, jusqu’à la consultation pour les travaux qui prévoit désormais un démarrage effectif du chantier début 2026, avec une durée de travaux de plusieurs années.
Cette nouvelle étape intervient alors que la majorité départementale multiplie les investissements dans les équipements de sécurité, après la réalisation de casernes à Bréval, Chanteloup-les-Vignes ou Méré au cours de la dernière décennie.
Pour les habitants des Mureaux et des communes voisines, la confirmation du calendrier 2026 permet de se projeter enfin vers une amélioration concrète du maillage de secours sur la rive droite de la Seine.
L’annonce intervient dans un moment politique particulier pour la commune : après plus de vingt-cinq ans à la tête de la ville, François Garay a officiellement indiqué qu’il ne se représenterait pas aux élections municipales de mars 2026.
Élu maire en 2001, cet ancien enseignant a profondément marqué la ville par des projets de rénovation urbaine, de développement industriel et de politique sociale, au point d’être devenu une figure centrale de la vie publique muriautine.
La présence de François Garay aux côtés de Pierre Bédier pour cette annonce du nouveau centre de secours donne à l’évènement une portée symbolique, comme l’un des derniers grands chantiers structurants lancés sous son mandat.
Elle ouvre aussi la voie à un nouveau cycle politique, dans lequel la future équipe municipale devra suivre et accompagner la mise en œuvre de ce projet majeur pour la sécurité locale.
Le SDIS 78, présidé par Suzanne Jaunet, coordonne l’ensemble des centres de secours des Yvelines et assure chaque jour des milliers d’interventions, majoritairement pour le secours aux personnes.
Aux Mureaux, la caserne actuelle mobilise plus d’une centaine de sapeurs-pompiers professionnels et volontaires, qui réalisent plusieurs milliers d’interventions par an sur un territoire dense et marqué par des enjeux industriels, routiers et fluviaux.
La participation de Cécile Zammit-Popescu, maire de Meulan et présidente de la communauté urbaine Grand Paris Seine & Oise (GPS&O), rappelle que ce futur centre de secours bénéficiera à un bassin de population bien plus large que la seule commune des Mureaux.
Les collectivités locales, le Département et le SDIS 78 affichent ainsi une ligne commune : adapter les moyens de secours à la croissance démographique et aux nouveaux risques, qu’ils soient technologiques, climatiques ou sanitaires.