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Guyancourt

Guyancourt: Il s'attaque à son ex-compagne avec un sécateur

Une violente agression conjugale a eu lieu à Guyancourt où un homme de 41 ans a attaqué son ex-compagne avec un sécateur. Après l'avoir suivie jusqu'à son domicile, il l'a menacée de mort et frappée au visage. Interpellé à La Courneuve, l'agresseur a été condamné à huit mois de prison ferme avec interdiction de séjour dans les Yvelines pendant deux ans.
Date de publication:
28.5.2025 11:31
Dernière modification:
24.5.2025 5:22

Une violente agression a eu lieu récemment à Guyancourt où une jeune femme a été frappée et menacée par son ancien compagnon, armé d'un sécateur. Les faits se sont déroulés au domicile de la victime, alors qu'elle venait d'être suivie en voiture par l'agresseur jusqu'à son garage.

Alertée par les cris de la jeune femme, une passante a prévenu les secours. À l'arrivée des policiers du commissariat d'Élancourt, la victime présentait une blessure à la lèvre. Selon son témoignage, son ex-concubin, déjà très défavorablement connu des services de police, l'a saisie par les vêtements, a proféré des menaces de mort, puis a utilisé un sécateur pour frapper le pare-brise de son véhicule.

Terrorisée, elle a dû demander l'aide de sa nièce, mineure, qui a utilisé une bombe lacrymogène pour repousser l'agresseur. Ce dernier a ensuite porté un coup au visage de la victime, provoquant une plaie à la bouche.

La jeune femme, d'abord réticente à porter plainte par peur de représailles, a finalement accepté de collaborer avec les enquêteurs. L'homme, âgé de 41 ans et membre d'une fratrie impliquée dans un trafic international de stupéfiants, a été localisé grâce à l'analyse de son téléphone portable. Il a été interpellé à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, avec l'aide de la brigade de surveillance et d'intervention d'Élancourt.

L'enquête a également révélé que la victime avait déjà été admise aux urgences en septembre dernier pour des coups et une tentative de strangulation, faits qu'elle n'avait pas signalés à la police à l'époque. Lors de sa garde à vue, l'agresseur a minimisé les faits récents et nié les violences antérieures. Jugé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Versailles, il a été condamné à huit mois de prison ferme avec mandat de dépôt, et il lui est interdit de se présenter dans le département des Yvelines pendant deux ans.

Une arme « par destination » rarement utilisée

Le sécateur n'est pas une arme couramment utilisée lors des agressions en France. Les statistiques et études disponibles montrent que la majorité des agressions à l'arme blanche impliquent des couteaux, cutters, poignards ou autres objets spécifiquement conçus pour couper ou poignarder. Les objets « par destination » c'est-à-dire des objets du quotidien détournés en armes, comme des bâtons, pierres ou outils représentent une part notable mais restent moins fréquents que les couteaux dans les agressions violentes.

Des faits similaires d'agressions avec un sécateur existent, mais ils restent rares. Le sécateur, en tant qu'outil de jardinage, peut être utilisé lors de disputes domestiques ou de conflits de voisinage, mais il n'apparaît pas dans les statistiques comme une arme typique des agressions en France, contrairement au couteau ou au cutter. Son usage lors d'une agression est donc exceptionnel.

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