Faits divers
Triel-sur-Seine

Triel-sur-Seine : Deux mois après la découverte du charnier de chats, le mystère demeure

Deux mois après la découverte de 17 cadavres de chats abandonnés en forêt près de Triel-sur-Seine, l'enquête piétine faute d'indices. Aucun félin n'était identifiable, rendant impossible de déterminer leur origine ou les causes exactes de leur mort. L'Action Protection Animale lance un appel à témoins pour élucider ce mystère troublant qui émeut la région.
Date de publication:
11.6.2025 6:01
Dernière modification:
11.6.2025 6:01

Le 21 mars dernier, la police municipale de Triel-sur-Seine faisait une macabre découverte en lisière de Chanteloup-les-Vignes : dix-sept cadavres de chats, dont quatorze adultes et trois chatons, entassés dans des sacs plastiques à l'intérieur de glacières et de seaux, abandonnés dans un terrain boisé. Deux mois plus tard, l'enquête n'a permis d'élucider ni l'identité des animaux, ni les circonstances exactes de leur mort.

Anne-Claire Chauvancy, membre de l'Action Protection Animale (APA) alertée par la police, témoigne : « Nous n'avons pas pu identifier les chats car aucun des 17 ne portait de puce ou de tatouage. » L'état avancé de décomposition des corps n'a pas permis de déterminer la cause précise des décès : « L'état des animaux ne permet pas de dire de quoi ils sont morts sinon qu'ils ne sont pas morts naturellement. Toutefois, leurs restes ne portaient trace d'aucune plaie qui aurait pu être provoquée par une arme à feu ou une arme blanche. »

Concernant les hypothèses, la membre de l'APA demeure prudente : « Nous avons possiblement affaire à une personne atteinte du syndrome de Noé et qui n'avait plus les moyens de nourrir ses chats ou une personne qui possédait ces chats est décédée. Ses héritiers se sont débarrassés des chats après les avoir tués ».

Malgré le dépôt de plainte auprès du commissariat de Conflans-Sainte-Honorine, l'enquête piétine. Mais la défenseure des animaux ne met pas en cause les policiers : « Je ne doute pas une minute de leur implication et à leur décharge, nous ne leur avons fourni aucun élément qui puisse les mettre sur une piste », reconnaît Claire Chauvancy. À ce jour, le mystère reste donc entier sur la provenance des chats et l'émotion intacte parmi les habitants et les défenseurs des animaux.

Que risque un tueur de chat ?

Une personne qui tue volontairement un chat, ou tout autre animal domestique, sans nécessité, s'expose à de lourdes sanctions pénales en France. Selon l'article 521-1 du Code pénal, le fait d'exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté ayant entraîné la mort de l'animal est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 € d'amende.

Le tribunal peut également prononcer des peines complémentaires, comme l'interdiction définitive ou temporaire de détenir un animal, ou l'obligation d'effectuer un stage de sensibilisation à la prévention et à la lutte contre la maltraitance animale.

Si l'acte est commis dans des circonstances aggravantes (en réunion, en présence d'un mineur, ou par le propriétaire lui-même), les peines restent les mêmes, mais la gravité des faits peut influencer la sévérité de la condamnation.

À noter : Tuer un animal involontairement (par négligence ou imprudence) est puni d'une amende de 450 €.

Toutes les personnes ayant eu connaissance de faits liés à cette affaire peuvent se faire connaître auprès de contact@actionprotectionanimale.fr ou au 09 48 48 68 18

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