Depuis juin 2024, une banderole affichant le message « Solidarité avec Gaza – Pour une paix juste et durable » était déployée sur la façade de l'hôtel de ville de Trappes. Cette banderole manifestait le soutien de la municipalité aux habitants de Gaza et au peuple palestinien.
Le 27 août dernier, une controverse a éclaté lorsque le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, a demandé par l'intermédiaire du Préfet des Yvelines le retrait immédiat de cette banderole, invoquant le « principe de neutralité » de l'administration publique. Cette décision a suscité un bras de fer entre la municipalité de Trappes et l'État.
Le maire de Trappes, Ali Rabeh, a publiquement refusé d'obtempérer, dénonçant une procédure qu'il qualifie de « bâillonnante » et rappelant qu'aucune polémique n'avait entouré la présence d'une banderole similaire en soutien à l'Ukraine.
Ce débat met en lumière les tensions entre expressions publiques de solidarité et exigences institutionnelles de neutralité.
Suite à la demande du ministère de l'Intérieur, la première banderole pro-Palestinienne a bien été retirée par la municipalité. Cependant, dans un geste symbolique fort et un signe de détermination, une seconde banderole portant un message voisin a été immédiatement installée à la place de la première. Ce remplacement rapide souligne la volonté de la ville de Trappes de maintenir son message de solidarité malgré les pressions extérieures.
Ce nouvel affichage continue de faire débat, tout en renforçant la position de la municipalité qui souhaite faire entendre la voix locale dans ce contexte sensible.