
Le premier bilan communiqué par les autorités fait état de quatre personnes en urgence absolue : une femme de 39 ans et ses trois enfants âgés de 2, 4 et 5 ans, tous habitants du pavillon touché. Grièvement blessés, ils ont été médicalisés sur place avant d'être évacués vers plusieurs établissements hospitaliers de la région parisienne, où leur pronostic vital restait engagé en fin de journée selon les informations disponibles.
Un autre adulte a été pris en charge en état de choc, tandis que sept personnes impliquées – cinq adultes et deux jeunes enfants – ont été recensées et orientées vers un centre d'accueil mis en place à proximité du sinistre. Ce dispositif a pour objectif de recenser les témoins et riverains touchés, de leur offrir un hébergement temporaire si nécessaire et de les informer sur les démarches administratives et assurantielles à effectuer après cet accident.
La préfecture des Yvelines a par ailleurs annoncé l'activation d'une cellule d'urgence médico-psychologique, intégrée au dispositif national des CUMP, pour une prise en charge rapide des personnes choquées par l'explosion et l'incendie. Ce type de cellule, recommandé par les autorités sanitaires, permet d'évaluer précocement les traumatismes psychiques et d'orienter, si besoin, les victimes vers un suivi spécialisé afin de limiter le risque de troubles psychologiques durables.
À ce stade, l'origine de l'explosion demeure inconnue et aucune piste n'est privilégiée ni écartée par les enquêteurs, les techniciens ayant sécurisé la zone pour procéder aux premières constatations sur les lieux du sinistre. Le parquet de Versailles a ouvert une enquête pour « recherche des causes de blessures », confiée à la brigade de recherches de Rambouillet, qui devra analyser les éléments matériels, entendre les témoins et recueillir les expertises techniques pour déterminer les circonstances exactes du drame.
Les autorités demandent aux habitants du secteur d'éviter la zone, afin de ne pas gérer les opérations de secours, de déblayement et d'expertise en cours, et invitent les personnes directement ou directement impactées à se présenter au centre d'accueil mis en place par la préfecture. En cas de stress intense, de cauchemars répétés ou de difficultés à dormir dans les jours qui suivent un événement de ce type, les professionnels de santé rappellent l'importance de consulter un médecin ou de contacter la cellule d'urgence médico-psychologique, qui peut proposer un accompagnement adapté.