Collecte de textiles dans les Yvelines : Le Relais suspend son activité pour une durée indéterminée

Vous l'avez sans doute remarqué : les bornes de collecte de textiles, linge de maison et chaussures estampillées « Le Relais » ne sont plus opérationnelles. Le réseau d'entreprises « Le Relais », acteur majeur du tri et du recyclage textile en France, vient d'annoncer la suspension pour une durée indéterminée de la collecte sur l'ensemble du territoire national, touchant de plein fouet les communes des Yvelines.

Pourquoi cette interruption ?

Cette décision s'explique principalement par une conjoncture difficile dans le secteur du recyclage textile : saturation des filières de réemploi, accumulation des stocks, difficultés à exporter, et contexte économique tendu. Le Relais, composé de 19 structures d'insertion œuvrant à la valorisation textile tout en créant de l'emploi solidaire, est donc contraint de mettre à l'arrêt temporairement la collecte, faute de débouchés immédiats pour les textiles collectés.

Quelles alternatives pour les habitants des Yvelines ?

En attendant la reprise du service, la Communauté Urbaine Grand Paris Seine & Oise appelle au civisme et invite les usagers à ne pas déposer de sacs ou de textiles au pied des bornes. En effet, de tels dépôts sauvages peuvent entraver l'espace public et occasionner des frais de nettoyage importants pour les collectivités.

Trois solutions s'offrent à vous :

• Conserver temporairement vos textiles chez vous jusqu'à la reprise de la collecte.
• Déposer vos vêtements et linges usagés en déchèterie : Les déchèteries de la communauté restent accessibles et équipées pour recevoir ce type de déchets.
• Donner une seconde vie à vos textiles : privilégiez la réparation, le réemploi (échanges, dons directs), la vente sur internet ou lors de vide-greniers, pour prolonger la durée d'utilisation de vos vêtements.

Attention aux dépôts sauvages

Il est important de rappeler que tout abandon ou dépôt illégal de déchets, y compris de sacs de vêtements au pied des bornes, expose à une amende pouvant atteindre 1 500 € et à la confiscation du véhicule utilisé (articles R632-1 et R635-8 du Code Pénal).