
Absent des rings depuis le printemps dernier, Tony Yoka devait remonter 10 janvier prochain. Un combat était initialement envisagé face à l'Allemand Agit Kabayel, champion WBC intérimaire des lourds. Ce combat devait se tenir à Oberhausen, en Allemagne, et marquer son 18e affrontement professionnel, mais Kabayel a finalement choisi un autre adversaire, laissant le clan Yoka en quête d'un nouveau défi pour cette date.
Malgré ce revers organisationnel, le Français reste engagé dans une phase de reconstruction sportive, avec l'objectif affiché de revenir dans le top mondial des poids lourds après plusieurs défaites entre 2022 et 2023, suivies de victoires importantes en 2024 et 2025. Son entourage travaille désormais à lui trouver un adversaire de haut niveau pour début 2026 afin de transformer ce retour en véritable tremplin vers des combats encore plus prestigieux.
Derrière le boxeur, une autre figure bien connue des Yvelines joue un rôle discret mais central : Arnaud Pericard, maire de Saint-Germain-en-Laye et avocat spécialiste du droit du sport. L'élu accompagne depuis plusieurs années des athlètes de haut niveau, parmi lesquels Tony Yoka, sur des aspects contractuels, d'image et de carrière, consolidant ainsi le lien entre le champion et le territoire yvelinois.
Par son parcours, Tony Yoka incarne un modèle pour de nombreux jeunes des quartiers populaires des Yvelines, qui voient en lui la preuve qu'une carrière internationale peut naître sur enceintes sportives du département. Tony Yoka ne manque d’ailleurs jamais de mettre en avant son attachement au ring de Chanteloup et à la formation reçue au Boxing Amical des Mureaux.
La perspective de le voir remonter sur le ring en 2026 suscite déjà l'espoir de nouvelles retombées positives pour les clubs locaux, en termes d'image, de fréquentation et de soutien institutionnel. Dans les Yvelines, chaque étape de sa carrière est désormais suivie comme un événement à part entière, tant il représente un porte-drapeau sportif du territoire?